Le gant, étroitement lié à l’histoire du vêtement au 20ème siècle, a connu des périodes d’euphorie – les années folles, les années 40-50 marquées par l’événement de la couture – et d’abandon – l’après-guerre, les années hippies, les années 90 –. Il n’est pourtant pas désuet.
La ganterie française est une ode à la main. Par les gestes précis et mains expertes des artisans, le gant vient délicatement l’habiller avec élégance, telle une caresse. Cette sensation de seconde peau, seul le cuir le permet. Mais cette matière de prédilection est avant tout choisie pour sa résistance au temps et ses multiples possibilités de créations.
En amont de la fabrication, le gantier s’adonne à une sélection méticuleuse des peaux qui seront classées par couleur et par taille. Débute alors une série d’étapes où les gentes se répètent et se précisent. Le « fait main » prend tout son sens.
Fondée en 1930, le Fédération Française de la Ganterie de Peau de Ville, devenue de nombreuses années plus tard, la Fédération Française de la Ganterie, a pour but de défendre les intérêts de la profession, tant sur le plan national, qu’à l’exportation.